III.
30/04/2013 18:24« C’est incroyable ! Les journaux ne savent encore rien sur l’affaire de cette nuit, mais tous les gros titres en parlent ! Et ils se vantent de leur ignorance ! s’exclame Pépin.
-Vous savez Maurice, cette affaire est quand même carrément inquiétante pour la population. Tout le monde a peur.
-Tu as raison, Stéphanie. Nous devrions nous rendre tout de suite aux Vieilles Prisons. Peut-être que cette fois, notre ‘’ami’’ a commis une erreur.
- J’aimerais pouvoir l’espérer, murmura la jeune lieutenante. »
Ils sortent du bureau, puis du commissariat. Ils entrent dans la voiture du commissaire divisionnaire, qui se met au volant. Il ne roule pas très vite. Mais ils ne sont pas trop loin de leur but. Il laisse sa voiture dans la rue Royale, devant le vingt-huit, et ils sortent. Ils termineront à pied. Après être passés dans la rue de la République, ils tournent à gauche et longent le Thiou. Quelques dizaines de mètres plus loin, ils prennent à droite et arrivent dans la cour des vieilles prisons. Plusieurs journalistes sont là, appareil photo en main. La police est déjà là.
« Monsieur le commissaire divisionnaire, on m’a déjà prévenu de votre arrivée. Je suis le brigadier-major Deslorel. Je dois vous conduire sur les lieux du crime.
- Très bien. Allons-y sur-le-champ.
- Je dois vous prévenir que cette fois, l’assassin n’a pas agi exactement de la même manière que les autres. Mais nous savons que c’est le même.
- Pourquoi ?
- Vous allez comprendre. »
Ils arrivent en haut de l’escalier. Ils entrent dans la pièce vide, ou presque. L’homme est étendu dans une mare de sang rouge. Pépin le reconnaît immédiatement.
« Vous savez qui c’est ? demande-t-il.
-Bien sûr ! Nous l’avons déjà identifié, c’est…
-C’est bon ! Moi aussi je le connais ! »
Il s’avance vers le cadavre, s’agenouille.
« Vous l’avez fouillé ?
-Nous monsieur, nous vous attendions.
-Je vois… Sortez de la pièce s’il-vous-plaît. Je voudrais commencer mon enquête seul avec mademoiselle Ruysso.
-Très bien monsieur. »
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